Une stabilisation est attendue, attention à un chiffre proche de 50
Les entreprises interrogées le mois dernier ont indiqué faire face à une demande léthargique à cause du pouvoir d’achat des ménages qui s’érode et de la hausse des taux d’intérêt.
Concernant l’emploi, elles avaient annoncé être précautionneuses et adopter une attitude conservative.
Bien que toujours en zone d’expansion, l’indice avait baissé le mois dernier (comme on peut le voir, en noir sur le graphe).
On notera que les indices régionaux déjà publiés affichent un résultat mitigé.
Le consensus Bloomberg est à 52,4 contre 52,7 le mois précédent, donc toujours en expansion.
Etant donné que cette semaine, c’est le seul chiffre américain important avec les demandes initiales d’allocation chômage, il risque de faire bouger les marchés plus que d’habitude, surtout s’il était publié proche de 50.
La réunion de politique monétaire de la Banque Centrale du Canada
RDV en octobre
Les économistes s’attendent à ce que la Banque du Canada laisse son taux directeur inchangé.
L’inflation a été légèrement plus forte qu’attendu, mais il y a suffisamment de signes de ralentissement, notamment dans le marché du travail pour justifier une pause du taux directeur.
La croissance du premier semestre déçoit, avec une révision à la baisse du 1er trimestre et un 2ème trimestre en contraction.
Et plus récemment, les grèves et les feux géants ont affecté de multiples secteurs de l’économie, mais cela n’est que temporaire.
On surveillera le lendemain, lorsque le gouverneur Mr Macklem s’exprimera à Calgary et aussi vendredi le rapport sur l’emploi canadien.
Mr Macklem devrait continuer d’indiquer que d’autres hausses sont dans le pipeline car il a déjà indiqué qu’il aimerait voir plus de progrès concernant l’inflation.
Sur le graphe, on voit bien que les 2 dernières hausses du taux directeur n’ont pas soutenu la devise canadienne, notamment à cause de la surperformance des USA.
RDV donc fin octobre, lorsque la banque en profitera pour mettre à jour ses prévisions économiques.