Investing.com - L'économiste Peter Schiff, célèbre pour sa vision haussière de l’Or et ses avertissements à propos d’une crise économique majeure imminent, a de nouveau mis en garde contre l'économie américaine et le dollar américain dans une série de messages publiés sur la plateforme de médias sociaux X au cours des derniers jours.
Schiff a commencé par expliquer mercredi soir que « la crise financière que nous sommes sur le point de connaître sera bien pire que tout ce qui est arrivé en 2008, et pourtant Wall Street et la Fed sont encore plus dans le flou maintenant qu’ils ne l’étaient à l’époque », ajoutant que "si les investisseurs réalisaient l’ampleur du désastre à venir", les prix de l’or s’envoleraient.
L’économiste a poursuivi en affirmant que « nous sommes encore tôt dans ce qui deviendra le plus grand krach obligataire de l’Histoire des États-Unis », précisant que dans la mesure où l’économie US est encore plus endettée que n’importe quand dans l’histoire, « la crise économique et financière qui arrive sera sans précédent en ce qui concerne sa taille ».
Il a ensuite développé en expliquant que « la situation financière des banques en matière de prêts hypothécaires résidentiels est bien pire aujourd'hui qu'elle ne l'était en 2008 », précisant qu’ « à l'époque, les banques ne perdaient de l'argent que sur le faible pourcentage d'emprunteurs en défaut de paiement » alors qu’ « aujourd'hui, les banques perdent de l'argent sur chaque emprunteur qui rembourse son prêt hypothécaire dans les délais ! ».
Peter Schiff a aussi souligné que « les prêts hypothécaires commerciaux n'étaient pas un problème en 2008, mais ils le sont aujourd'hui », expliquant que « la baisse des taux d'intérêt en 2009 a entraîné une hausse des prix de l'immobilier commercial » et que par conséquent, les prêteurs n'ont donc pas perdu sur les défauts de paiement.
Cependant, « aujourd'hui, les prix de l'immobilier commercial se sont effondrés et une vague de défaillances s'annonce » a-t-il ajouté.
Enfin, dans une tentative de mise en perspective, l’économiste a estimé que « si la grande crise financière de 2008 était le lac Ontario, la crise qui arrive est l’océan Pacifique ». Il a par ailleurs estimé que « le seul moyen pour la Fed de retarder la crise est de la remplacer par quelque chose de pire », et a estimé que « la seule incertitude est de savoir combien de temps la Fed va attendre avant d’appuyer sur la gâchette ».