Elément principal de l’intrigue économique, le ressort dramatique de l’inflation n’en finit plus de se tendre. En mars, elle effleure les 10% en Espagne, déborde les 5% en France, grimpe de 7,5% en zone euro. Le taux de l’OAT 10 ans dépasse le niveau symbolique des 1%, le Bund (0,60%) suit à quelques encablures. Dans ce contexte, les actifs à rendement fixe n’ont pas joué leur rôle d’amortisseur dans les portefeuilles, bien au contraire : ils clôturent leur pire trimestre depuis le choc pétrolier de 1973 et ses rationnements de carburant.