Investing.com - La Bourse de Paris cédait 0,13% à mi-séance mercredi, plombée une adjudication italienne mitigée, alors que les craintes au sujet de la gestion de la crise de la dette espagnole et l’incertitude politique en Grèce continuaient de peser sur le moral des investisseurs.
L’Italie a émis pour 6,5 milliards d'euros d'obligations à un an, soit le haut de la fourchette visée, au rendement de 3,972%, soit le taux le plus élevé depuis décembre 2011, contre 2,34% lors d'une émission similaire le 11 mai dernier.
Les investisseurs restaient aussi prudents depuis que le rendement de l’obligation espagnole à 10 ans a grimpé à 6,82% mardi, se rapprochant dangereusement du seuil des 7% auquel l’Irlande, la Grèce et le Portugal avait dû avoir recours à un sauvetage financier.
Par ailleurs, les élections législatives en Grèce, programmées le 17 juin, laissaient encore planer quelques doutes quant à l’avenir d’Athènes au sein de la zone euro.
Sur le front macroéconomique, la production industrielle a diminué de 0,8% en avril dans la zone euro et de 2,3% par rapport à la même période de 2011.
En France, les prix à la consommation ont diminué de 0,1% le mois dernier, et augmenté de 2% sur un an. En Allemagne, ils se sont contractés de 0,2% en mai et renchéris de 1,9% en glissement annuel.
Sur fond d’aversion au risque, les valeurs défensives restaient à l’honneur pour la deuxième séance consécutive, mercredi. Sanofi avançait de 0,74% et Danone 0,31%, tandis que France Télécom s’appréciait de 0,34%.
Le constructeur Lafarge affichait l’une des plus fortes progressions de l’indice parisien, en hausse de 0,90%, alors Kepler a relevé le titre du groupe de ‘conserver’ à ‘achat’ et porté son objectif de cours de EUR34 à EUR40.
Les banques étaient également entourées mercredi. A mi-séance, Crédit Agricole s’octroyait 2,71%, Société Générale 0,65% et BNP Paribas 0,61%.
A l’inverse, les valeurs cycliques cédaient du terrain, pesées par le ralentissement économique de la Chine au 2e trimestre. Alstom abandonnait 5,06% et Schneider Electric 4,49%, tandis que Legrand reculait de 2,34%.
Les constructeurs automobiles étaient également pénalisés, Renault reculait de 2,66% à mi-séance et Peugeot abandonnait 4,15%.
La marque au losange annonçait plus tôt, mercredi, l’annulation de la grande manifestation prévue le 4 juillet à Genève pour présenter la Renault Clio IV, en raison du coût trop élevé de l’événement.
"Confronté à un contexte économique contraignant", Renault la remplacera par un communiqué de presse, des photos et vidéos mis en ligne sur le site, précisait La Tribune.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 avançait de 0,15%, le DAX perdait 0,28% et le Footsie 100 grappillait 0,09%.
Trois indicateurs américains figuraient au programme de l'après-midi: les prix à la production, les ventes au détail de mai et les stocks des entreprises au mois d’avril.
L’Italie a émis pour 6,5 milliards d'euros d'obligations à un an, soit le haut de la fourchette visée, au rendement de 3,972%, soit le taux le plus élevé depuis décembre 2011, contre 2,34% lors d'une émission similaire le 11 mai dernier.
Les investisseurs restaient aussi prudents depuis que le rendement de l’obligation espagnole à 10 ans a grimpé à 6,82% mardi, se rapprochant dangereusement du seuil des 7% auquel l’Irlande, la Grèce et le Portugal avait dû avoir recours à un sauvetage financier.
Par ailleurs, les élections législatives en Grèce, programmées le 17 juin, laissaient encore planer quelques doutes quant à l’avenir d’Athènes au sein de la zone euro.
Sur le front macroéconomique, la production industrielle a diminué de 0,8% en avril dans la zone euro et de 2,3% par rapport à la même période de 2011.
En France, les prix à la consommation ont diminué de 0,1% le mois dernier, et augmenté de 2% sur un an. En Allemagne, ils se sont contractés de 0,2% en mai et renchéris de 1,9% en glissement annuel.
Sur fond d’aversion au risque, les valeurs défensives restaient à l’honneur pour la deuxième séance consécutive, mercredi. Sanofi avançait de 0,74% et Danone 0,31%, tandis que France Télécom s’appréciait de 0,34%.
Le constructeur Lafarge affichait l’une des plus fortes progressions de l’indice parisien, en hausse de 0,90%, alors Kepler a relevé le titre du groupe de ‘conserver’ à ‘achat’ et porté son objectif de cours de EUR34 à EUR40.
Les banques étaient également entourées mercredi. A mi-séance, Crédit Agricole s’octroyait 2,71%, Société Générale 0,65% et BNP Paribas 0,61%.
A l’inverse, les valeurs cycliques cédaient du terrain, pesées par le ralentissement économique de la Chine au 2e trimestre. Alstom abandonnait 5,06% et Schneider Electric 4,49%, tandis que Legrand reculait de 2,34%.
Les constructeurs automobiles étaient également pénalisés, Renault reculait de 2,66% à mi-séance et Peugeot abandonnait 4,15%.
La marque au losange annonçait plus tôt, mercredi, l’annulation de la grande manifestation prévue le 4 juillet à Genève pour présenter la Renault Clio IV, en raison du coût trop élevé de l’événement.
"Confronté à un contexte économique contraignant", Renault la remplacera par un communiqué de presse, des photos et vidéos mis en ligne sur le site, précisait La Tribune.
Ailleurs, l'EURO STOXX 50 avançait de 0,15%, le DAX perdait 0,28% et le Footsie 100 grappillait 0,09%.
Trois indicateurs américains figuraient au programme de l'après-midi: les prix à la production, les ventes au détail de mai et les stocks des entreprises au mois d’avril.