Les marchés boursiers ont semblé ignorer les risques potentiels associés aux poursuites antitrust visant certaines des plus grandes entreprises technologiques des États-Unis, a déclaré Goldman Sachs (NYSE:GS) dans un rapport publié vendredi après-midi.
En dépit des poursuites judiciaires en cours et de la surveillance accrue des autorités de réglementation, l'évaluation de ces entreprises "Big Tech" n'a pas montré de sensibilité significative à ces risques, a déclaré la banque.
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Le ministère de la justice (DoJ) et la commission fédérale du commerce (FTC) ont intenté des procès contre des géants de la technologie tels qu'Apple (NASDAQ :AAPL), Amazon (NASDAQ :AMZN), Alphabet (NASDAQ :GOOGL) et Meta Platforms (NASDAQ :META), alléguant un comportement anticoncurrentiel.
L'attention portée par le gouvernement fédéral aux questions antitrust a été soulignée le 9 juillet 2021, lorsque le président Biden a publié un décret visant à encourager les régulateurs à adopter une position plus ferme en matière de politique antitrust.
Malgré ces développements, l'impact sur les prix des actions des entreprises en question a été minime. Les jours où les actions en justice ont été annoncées, les titres ciblés ont enregistré un retard de performance, mais cela ne s'est pas traduit par un effet durable sur leurs valorisations.
Selon Goldman Sachs, l'impact potentiel des prochaines élections présidentielles américaines constitue un autre risque qui n'a pas été pris en compte à l'heure actuelle.
Des sondages récents ont montré que le président Biden et l'ancien président Trump sont très proches l'un de l'autre.
Goldman Sachs indique que ses discussions avec les clients se sont concentrées sur l'identification des actions qui pourraient gagner ou perdre en fonction des changements politiques que chaque candidat serait susceptible de mettre en œuvre.
Malgré l'intérêt porté à l'élaboration de stratégies pour les scénarios de marché post-électoraux, la plupart des investisseurs en actions considèrent qu'il est prématuré d'ajuster leurs portefeuilles en fonction des résultats potentiels de l'élection.
Goldman Sachs a également souligné l'importance du calendrier électoral, en attirant l'attention sur les précédents historiques où la déclaration du vainqueur a été retardée.
L'élection présidentielle étant prévue pour le 5 novembre, les économistes de la société surveillent de près les sondages des États qui constituent le "point de basculement" et qui pourraient être déterminants pour l'issue du scrutin.
Le président Biden est actuellement distancé de 2 points de pourcentage dans cet État clé et de 4 points de pourcentage en moyenne dans sept États clés.
Dans l'ensemble, Goldman Sachs a noté que le marché de la volatilité n'a pas encore intégré le risque d'un résultat prolongé de l'élection.